Dans le cadre du développement de son activité, une entreprise a besoin de divers matériels plus ou moins onéreux afin d’améliorer ses produits et ses services. Sauf que le financement de ces biens peut vite devenir une problématique en bloquant la trésorerie disponible. La solution consiste à souscrire à un leasing professionnel auprès d’une banque ou d’un organisme spécialisé.
Le leasing pour financer l’acquisition de bien mobilier
Comprendre le leasing pour les professionnels est une démarche indispensable avant de se lancer dans une telle opération et pour éviter les mauvaises surprises. Cette pratique permet de profiter de la jouissance d’un bien sans en devenir propriétaire. Apparue dans les années 60, elle séduit de nombreuses entreprises qui n’ont pas les moyens financiers suffisants pour faire acquisition d’équipements mobiliers ou immobiliers à prix élevé. Habituellement, le leasing est utilisé pour acquérir une flotte professionnelle bien qu’il soit également possible de recourir à cette méthode pour financer des machines et divers autres matériels. Dans les faits, il fait intervenir trois entités. L’entreprise ayant besoin d’un véhicule exprime sa demande auprès d’une banque qui achète le bien auprès du vendeur et en devient propriétaire. Il le met ensuite en location auprès de son client durant une durée déterminée. Pour être bénéficiaire de l’équipement loué, le locataire s’engage à payer un loyer dégressif, progressif ou par paliers jusqu’à échéance du bail, exactement comme dans le cadre d’un crédit qui ne s’arrête qu’à l’issue du remboursement de la dernière échéance. Toute la particularité du leasing est qu’il offre la possibilité aux utilisateurs de devenir in fine propriétaires du matériel. En effet, l’offre comporte une option d’achat qui peut être levée à la fin du contrat ou même avant en fonction des conditions établies par le loueur. Pour cela, le versement du prix de la valeur résiduelle est exigé. Grâce à cette manœuvre, les locataires ont assez de temps pour économiser avant de passer par l’acte d’achat. Si l’on parle uniquement de leasing de voiture, il est intéressant de savoir qu’en option, le souscripteur peut avoir accès à différentes prestations comme la réparation, l’entretien périodique avec remplacement des pièces usées, dépannage, voitures relais, remplacement des pneumatiques, etc.
Les avantages et inconvénients du leasing professionnel
Le leasing professionnel a de nombreux avantages. Tout d’abord, il permet à l’entreprise de préserver sa trésorerie, car le bien est financé à hauteur de 100 % par la société de location. Cela évite de devoir toucher aux fonds propres ou de souscrire à un emprunt bancaire, ce qui favorise l’investissement dans d’autres projets plus stratégiques. Sur le plan comptabilité, comme les loyers payables au titre de l’usage du bien sont inscrits dans la liste des charges d’exploitation, la dette ne figure pas dans le bilan. Tout l’intérêt de faire un leasing est qu’il permet aussi de renouveler son parc plus régulièrement. Lorsque celui-ci devient obsolète, l’utilisateur n’a qu’à le restituer auprès du loueur puis souscrire à un nouveau contrat pour bénéficier d’un bien plus moderne et innovant.
Revers de la médaille : le leasing a quelques inconvénients à prendre en considération avant de se lancer. Tout d’abord, il s’agit d’un engagement sur la durée qu’il est impératif de respecter. Le souscripteur ne peut pas résilier son contrat en cours de route sans payer de lourdes pénalités de résiliation. À la fin du contrat, il se peut également qu’il soit redevable de certains frais de remise en état si le véhicule ou l’équipement est restitué dans un état de dégradation important. En revanche, si un dépôt de garantie a été versé au début du contrat, le coût des travaux va être déduit de ce capital puis l’excédent est remboursé par le loueur. Autre point important : le crédit-bail ne mentionne aucun taux effectif global. Pour faire une comparaison des offres, il va donc falloir se concentrer sur le coût total de l’opération.
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